A la multiplication des conséquences des émissions carbone de l’humanité s’ajoute une autre manifestation très concrète du changement climatique pour les entreprises : l’intensification du nombre de textes législatifs et décrets, souvent issus de la réglementation européenne, applicables à toutes les entreprises en matière d’émissions carbone et de lutte contre le dérèglement climatique.
Encore beaucoup d’entreprises considèrent que ces lois ne sont applicables qu’aux très grandes entreprises, pour la plupart cotées en Bourse. Pourtant, la plupart des textes, qu’il s’agisse de compliance en matière RSE, de conditions d’attribution des subventions publiques ou prêts bancaires, ou encore d’obligations en matière d’économie circulaire sont déjà, ou seront dans les prochains mois, applicables à toutes les entreprises de plus de 50 salariés.
Par exemple, de manière très concrète, l’Europe exige désormais que tout établissement financier, public ou privé se conforme à des exigences RSE et prouvent que leurs investissements répondent à un certain nombre de critères ISG (Règlement Disclosure*).
Ainsi, les financeurs devront, dès 2022, prouver qu’elles ont alloué leurs fonds à des entreprises “vertes”, c’est à dire qui présentent une activité qui évite l’aggravation du dérèglement climatique ou a un impact positif sur l’environnement.
Très concrètement, les entreprises, quelles que soient leur taille ou leur activité, devront donc émettre un rapport chaque année pour justifier de leurs actions en matière RSE.